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QU'EST CE QU'UN CONSEILLER EN GESTION DE PATRIMOINE

01-03-2019

Conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) : ce que vous devez savoir

 

Médecin de famille, chef d’orchestre de votre patrimoine: ce sont les qualificatifs le plus souvent utilisés pour définir le rôle ou le métier du conseiller en gestion de patrimoine indépendant.

 

À mi-chemin entre les conseillers des réseaux bancaires et les gestionnaires de fortune des banques spécialisées, les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) libéraux, plus connus sous le nom de CGPI (I pour indépendant), ont de multiples atouts pour séduire une clientèle patrimoniale intermédiaire.

Médecin de famille, chef d’orchestre de votre patrimoine, ce sont les qualificatifs le plus souvent utilisés pour définir le rôle ou le métier du conseiller en gestion de patrimoine

Pour fournir des prestations complètes, le conseiller en gestion de patrimoine doit être courtier en assurances, conseiller en investissements financiers (CIF), intermédiaire en opérations bancaires et services de paiement (IOBSP), et posséder une carte ou une attestation immobilière et une compétence juridique appropriée (CJA). Il doit aussi maintenir ses connaissances à jour en participant chaque année à des formations.

La vocation d’un conseiller en gestion de patrimoine est de donner des conseils, comme peut le faire un notaire ou un avocat. Toutefois, c’est le seul professionnel qui peut apporter une ­expertise transversale sur l’ensemble des domaines liés au patrimoine.

Pour vous garantir un conseil de qualité, la norme ISO 22 222, officialisée en 2005, donne des repères aux professionnels autant qu’à leurs clients. Elle détaille le processus de gestion de patrimoine,  qui peut se résumer en six étapes.

Définition de la relation avec votre conseiller

Lors de cette première étape, le conseiller en gestion de patrimoine devra vous expliquer qui il est, comment il travaille, avec qui et de quelle façon il se rémunère. Ces informations seront précisées sur le document d’entrée en relation qui est la clé de voûte de la sécurisation du client, mais aussi un gage de crédibilité pour le conseiller. S’il ne vous le présente pas, fuyez.

Recueil des données et détermination de vos objectifs

C’est la découverte de votre situation patrimoniale et la réalisation d’un bilan de patrimoine. Le conseiller va récolter vos informations financières, fiscales, familiales et professionnelles.

Il devra récapituler vos objectifs et le contenu de la mission que vous voulez lui confier (investir dans l’immobilier, préparer votre retraite…).

Vous devrez aussi répondre à un questionnaire pour déterminer votre niveau de compréhension et votre capacité à prendre des risques.

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Définition de la prestation de conseil

Le conseiller rédige un devis, la «lettre de mission», dont vous signez et gardez un exemplaire.

Il y rappelle la nature et les modalités de sa prestation, en fonction de vos caractéristiques et motivations principales. Il précise aussi sa rémunération, ses éventuels honoraires de conseil  et l’existence d’une rémunération perçue de la part des établissements avec lesquels il entretient des relations, selon l’article 325-4 du règlement de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Pour bénéficier de leurs conseils sans souscrire de placement par leur intermédiaire, ils facturent le temps passé.

 

Présentation des solutions et des recommandations

Cette prescription fait obligatoirement l’objet d’un rapport écrit.

Dans le cadre d’une approche globale, elle reprend tous les aspects de votre bilan patrimonial (social, juridique, fiscal, civil, financier…). Chaque conseil doit être clair, justifié, compréhensible et non trompeur. Il inclut la remise des documents légaux sur les produits préconisés et l’information sur le respect des obligations de lutte contre le blanchiment d’argent.

 

Mise en œuvre des préconisations

Pendant cette phase, vous devrez vérifier la bonne compréhension de la stratégie suggérée par votre conseiller et la cohérence des produits proposés (en Bourse, immobilier, assurance vie, défiscalisation) tant en termes de risques que de coûts éventuels.  

 

Suivi et évolution des conseils

Les situations personnelles et la conjoncture évoluent. Les conseils doivent suivre.

Un conseiller doit faire un point au moins une fois par an et informer régulièrement ses clients.

 

Date: 20/04/2024

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