CFA Véronique Fourcade

Le Plan d'épargne retraite (PER) individuel remplace les actuels Perp (Plan d’épargne retraite populaire) et contrats Madelin, réservés aux travailleurs non salariés. Passons en revue les détails, avantages et inconvénients de ce nouveau placement. <div style="border-color: currentcolor currentcolor windowtext; border-style: none none solid; border-width: medium medium 1pt; border-image: none 100\% / 1 / 0 stretch; padding: 0cm; background: #f8f8f8 none repeat scroll 0\% 0\%"> Le <a href="https://www.lerevenu.com/placements/retraite/retraite-le-nouveau-plan-depargne-va-t-il-convaincre-les-francais">nouveau Plan d'épargne retrait (PER)</a> repose sur un contrat d’<a href="https://www.lerevenu.com/placements/assurance-vie">assurance vie</a>. Il donne accès <a href="https://www.lerevenu.com/placements/assurance-vie/pourquoi-lassurance-vie-monosupport-na-pas-pris-une-ride">au support en euros</a> garanti et à diverses unités de compte, variables selon les offres, non garanties, mais potentiellement plus performantes. Fiscalement, les versements volontaires pourront, au choix, être déductibles de vos revenus ou non. Un avantage important pour les plus <a href="https://www.lerevenu.com/impots-droits/impot-sur-le-revenu">imposés</a>. Un versement de 10.000 euros procurera, par exemple, une économie d’impôt de 4.100 euros à un assuré soumis à une tranche marginale d’imposition de 41\%. En contrepartie, l’épargne est bloquée jusqu’à la retraite et la sortie du placement est fiscalisée. Nouveauté : le PER individuel permet de récupérer son capital de façon anticipée pour l’achat de la résidence principale, en plus des accidents de la vie (décès du conjoint ou du partenaire de Pacs, fin des droits au chômage, invalidité…).  </div> Au choix, capital ou rente viagère <div style="border-color: currentcolor currentcolor windowtext; border-style: none none solid; border-width: medium medium 1pt; border-image: none 100\% / 1 / 0 stretch; padding: 0cm; background: #f8f8f8 none repeat scroll 0\% 0\%"> Autre évolution favorable : la sortie en capital est autorisée lors du départ à la retraite, sans condition. Une souplesse importante qui devrait être bien accueillie. En cas de sortie en capital, les versements volontaires qui ont donné lieu à une déduction fiscale seront soumis à l’<a href="https://www.lerevenu.com/impots-droits">impôt sur le revenu (IR)</a>. La part de plus-values sera, elle, soumise au <a href="https://www.lerevenu.com/impots-et-droits/fiscalite-des-placements/flat-tax-2019-sur-les-placements-ce-que-vous-devez-savoir">prélèvement forfaitaire unique, ou flat tax, de 30\%, ou à l’IR</a>. Si le choix se porte sur la traditionnelle rente viagère, elle sera taxée dans vos revenus après un abattement de 10\% (dans la limite de 3.812 euros). Toutefois, les prélèvements sociaux de 17,2\% s'appliqueront, eux, sur une fraction de la rente selon votre âge au moment de la liquidation. Par exemple, 40\% à 65 ans. </div> Un outil efficace pour transmettre  <div style="border-color: currentcolor currentcolor windowtext; border-style: none none solid; border-width: medium medium 1pt; border-image: none 100\% / 1 / 0 stretch; padding: 0cm; background: #f8f8f8 none repeat scroll 0\% 0\%"> En cas de décès avant la liquidation, le PER suit <a href="https://www.lerevenu.com/placements/assurance-vie/pourquoi-lassurance-vie-est-hors-succession">la règle fiscale de l’assurance vie</a>. C’est néanmoins votre âge au moment du décès qui compte (et non au moment des versements). La règle fiscale devenant moins avantageuse à partir 70 ans, beaucoup militent pour liquider le PER avant cet âge et éviter que les capitaux ne tombent <a href="https://www.lerevenu.com/impots-et-droits/droits-de-succession">dans la succession</a>. Notez que le PER peut être alimenté par transfert d’un contrat vie de plus de huit ans, jusqu’à cinq ans avant l’âge de la retraite. </div>